C'est la fête à l'ambassade !!!!!!!!

Salut les amis. Certains d'entre vous ont vu les photos sur face de bouc. Je vais faire un rapide compte rendu afin d'expliquer un peu le déroulement de la partie. La table fait 1,90 sur 1,80m. Nous pouvons situer l'action en Afrique noire. L'idée est de jouer mes nouvelles forces spéciales françaises fraîchement peintes de JJPrint. Pour les mettre en situation, j'imagine une (grosse émeute) qui va amener les insurgés à vouloir s'inviter à la fête de l'ambassade... Il y a deux bâtiments principaux officiels gardés par des professionnels de la sécurité (pros et motivés). Les FS seront bien sûr élite et gonflés à bloc. Les insurgés du départ sont conscrits et gonflés à bloc, les renforts qui arrivent à partir du 3è tour sont pros et motivés. Les français blessés dans les deux places fortes, sont automatiquement pris en charge comme s'il y avait un médecin. Je considère que le personnel civil fait les premiers soins, de la même manière que la règles pour les insurgés à couvert.

A gauche, les insurgés "spontanés", à droite les insurgés pros, au fond à droite les FS. Les autres français sont déjà en place sur le terrain.












Tour 1:
Dès le départ, les insurgés ont des vues plongeantes sur les bâtiments français. La plupart du temps, les gardes plongent à l'abri des murets mais pas toujours. Malgré sa protection, une garde est blessée.





Pendant ce temps, de plus en plus d'hommes en colère se ruent vers les français par les ruelles ou occupent les hauteurs.





Côté français, l'alerte est donnée et chacun gagne son poste pour résister à l'assaut.





Tour 2:
Les échanges de tir sont de plus en plus nourris. L'équipe française sur la terasse du deuxième bâtiment repère des insurgés sur un balcon. Ils tirent avec calme et précision. Deux hommes s'abattent, un, éliminé sur le coup, un autre blessé. Mais déjà, le tour s'arrête de façon aléatoire.




La suite au prochain épisode.

Excellent !

Super Jean, mais tu n'as pas assez de figurines : il t'en faut encore 400 ou 500, non ?

genial....la boubou au marché...j'adore
et le drapeau qui flotte sur l'ambassade....
ah il me tarde de te voir.....

Raph a écrit:Super Jean, mais tu n'as pas assez de figurines : il t'en faut encore 400 ou  500, non ?

Fais attention, je vais te prendre au mot. D'ailleurs, c'est à cause de gens comme toi qu'il m'en faut à chaque fois des nouvelles.

pattonx a écrit:genial....la boubou au marché...j'adore
et le drapeau qui flotte sur l'ambassade....
ah il me tarde de te voir.....

Et oui, moi aussi.
J'avais fait le drapeau pour un poste en Indochine. Mais le drapeau français est inusable et intemporel, du moins pour les conflits récents, on peut donc s'en servir tout le temps. Et je trouve qu'il est beau sur une table.

C'est superbe!

Jean46 a écrit: je vais te prendre au mot

Ah non, non il y a erreur je ne suis pas de ce bord la moi

il y a effectivement du monde, beaucoup de monde.... Y aura t'il suffisamment de chocolats.... superbe immersion en tout cas . Bravo et merci.

Magnifique table Jean... et pour les 400 à 500 figurines en plus, tu sais où les trouver ....

Ben oui, d'ailleurs, je suis en train de peindre celles que tu m'as envoyées en dernier. En attendant les prochaines sorties, il faut bien s'occuper...

Bon, puisque vous en redemandez, nous continuons.

Tour 3 : Un tireur embusqué prend pour cible les gardes placés sur la terrasse du bâtiment 2. Charline s’écroule, touchée en plein thorax. Heureusement, la protection a rempli son office. Elle en sera quitte pour un énorme bleu entre les seins, si elle survit au combat... Ses équipiers subissent d'autres tirs et finissent par plonger à l'abri du parapet. Et... le tour s'arrête à nouveau là.
Je fais une petite parenthèse au sujet des statistiques.




Tour 4 :
Le tireur d'élite insurgé, toujours lui réitère son tir, mais cette fois-ci, sans succès. Mais un autre danger bien plus grand, plane sur l'équipe. Un observateur de mortier vient de repérer l'équipe française bien encombrante et s'est juré de les envoyer dans leur enfer. Comble de malchance (pour les français), il réussit du premier coup à joindre les servants de la pièce.




Ensuite, c'est un échange de tirs de tous les côtés et à tous les étages. D'une terrasse, des tirs rebelles obligent les trois paras du 1er RPIMA à plonger se mettre à couvert.




Charline et ses équipiers n'ont pas digéré les tirs reçus précédemment. A leur tour de riposter, un insurgé s'écroule blessé sur le balcon d'en face. Tandis que le tireur d'élite en position sur la terrasse de l'ambassade blesse mortellement un chef de cellule ennemi.



Peu après, Charline est de nouveau touchée, définitivement cette fois-ci ainsi qu'un de ses équipiers.


Au niveau de la rue, une cellule ennemie qui s'est infiltrée en traversant les bâtiments, se découvre face à l'enceinte du bâtiment 2. Un tireur RPG envoie une roquette dans le mur. Une brèche est aussitôt ouverte.





Alors que le quartier explose de violence, de partout surgissent des groupes d'insurgés bien décidés à s'inviter à cette fête de l'ambassadeur où parait-il, on distribue sans compter des espèces de boules chocolatées, croquant sous les dents, enveloppées dans du papier doré...





Alors qu'un groupe tente de s'infiltrer à l'abri des regards, il est malheureusement (pour les hommes du groupe) repéré par Harry, le chef des gardes du corps de l'ambassadeur. Et Harry qui n'est pas leur ami et qui ne leur veut pas que du bien s'empresse de rassembler ses équipiers. C'est un carnage. Les cinq insurgés mordent la poussière et seul le chef n'est que miraculeusement blessé. Il reprendra part au combat mais avec quand même un coup au moral, debout mais ébranlé, on le serait à moins.




Cela tire vraiment de tous les côtés. Il y a une nouvelle perte chez les défenseurs français mais proportionnellement, elles sont bien plus importantes chez l'ennemi. Tandis que les renforts rebelles continuent d'affluer.




Mais ce dernier ne passe pas inaperçu par les français. Une longue rafale et deux hommes sont à terre.



Et tout à coup, le toit du bâtiment 2 s'embrase. Quelques obus de mortier tombent à côté de l'ancienne équipe de Charline. L'un des deux survivants était déjà blessé, cette fois-ci, c'est l'équipe complète qui est au tapis. mais finalement, pris en charge par le personnel présent, les deux hommes en réchapperont.



Quelques photos en vrac pour terminer le tour :







Fin du tour 4. La situation s'est quelque peu aggravée pour les français. Une brèche est ouverte dans le mur d'enceinte du bâtiment 2 et les pertes bien que légères par rapport aux insurgés (2 définitives et 2 blessés), ont de lourdes conséquences compte tenu de leur faible effectif de départ. Toutefois, un espoir demeure. Les défenseurs sont majoritairement mieux entraînés, mieux protégés que leurs adversaires. En outre, ils savent qu'une force d'intervention rapide se dirige vers eux mais arriveront-ils à temps ?

Super ! Jean46 = "♬ En Avant les Histoires ♬"

Pourquoi y'a que les vils mécréants impérialistes qui ont des noms ? et les valeureux combattants vertueux de la Liberté alors : même sous farine et tout ce qui traine et à trois grammes dans le sang certains se rappellent peut être de leur nom ?

Passionnant !

Raph a écrit:Super ! Jean46 = "♬ En Avant les Histoires ♬"

Pourquoi y'a que les vils mécréants impérialistes qui ont des noms ? et les valeureux combattants vertueux de la Liberté alors : même sous farine et tout ce qui traine et à trois grammes dans le sang certains se rappellent peut être de leur nom ?

Et bien non, justement, ils ne s'en souviennent pas. Je fais donc avec ce que j'ai.

Joli rapport de bataille, bien illustré et sur une très belle table.
On s'y croirait et ça donne envie !

Super si cela vous plait, je continue alors, car cela prend un certain temps... J'ai oublié de préciser, en début de partie, les français sont bien sûr placés dans leur camp mais pas en positions de combat. Les insurgés conscrits sont placés de manière aléatoire jusqu'à 20'' d'un seul côté de la table (là où sont les plus hauts bâtiments). Les renforts arrivent à partir du 3è tour (en réalité 4è) de manière aléatoire de n'importe quel côté. Les renforts français à partir du 4è tour (en réalité 5è). J'aime bien ce côté désordonné d'arrivée des renforts. C'est le bazar et personne ne peut vraiment maîtriser l'organisation des troupes, du moins au début.

Sur ce...
Tour 5 :
La bataille est maintenant générale et les deux bâtiments officiels sont purement et simplement assiégés. Deux anciens légionnaires parmi les défenseurs français pensent déjà s'offrir "Leur" Camerone.
Ayant repéré l'observateur, Martin, le tireur d'élite sur le toit de l'ambassade, l'aligne parfaitement dans sa lunette, histoire de lui faire payer le bombardement du bâtiment 2 et la perte de ses collègues. Les jumelles de l'observateur explosent sous l'impact avant de pénétrer dans l'homme lui-même. Au-moins, celui-ci ne dirigera plus de tirs...



Mais tout ne va pas si bien. De part et d'autre de la brèche ouverte précédemment dans l’enceinte du bâtiment 2, les deux équipes de défenseurs sont contraintes de se mettre à couvert sous le feu intense ennemi. De nouvelles pertes risqueraient fort de mettre à mal les possibilités de la résistance française. Cependant, cette attitude laisse quasiment la porte ouverte à une tentative possible d'assaut ennemi.


Tandis que du côté de l'ambassade, un autre défenseur est blessé. L'ennui avec les pertes françaises, c'est que si le blessé ne récupère pas rapidement, cela fait toujours un homme (ou une femme) en moins. Tandis que le flot des rebelles semble intarissable. Finalement après le premier homme à terre, les survivants décident eux aussi de se mettre à couvert.



Même si l'ambassade est pour l'instant un peu moins sous pression, le piège se referme. En effet, plusieurs groupes insurgés ont pénétré dans les maisons voisines et s'apprêtent vraisemblablement à porter un premier assaut. Le temps est compté. Mais que fait la force d'intervention ? En fait, les QG palabrent. Comme d'habitude, c'est la guerre (là aussi) entre les hommes de terrain qui sont sur place, ceux qui sont loin, très très loin et les politiques. Et surtout les pertes possibles et les risques sont plus analysés par rapport aux impacts politiques et internationaux que vis à vis des personnels qui vivent ces instants tragiques. Déjà, la force française n'ayant pas d'hélico de disponible (entretien oblige, on ne peut faire faire des économies sur les budgets et continuer à être efficace), de longues tractations auprès des "alliés" américains n'ont amené qu'un seul aéronef. Celui-ci a décollé avec à bord, deux groupes de forces spéciales. Mais où les déposer ? Chacun a en mémoire l'expérience américaine en Somalie et la perte du faucon noir, et cela fait vraiment "tâche" sur un CV... Faire un posé d'assaut en périphérie avec tous les risques et les difficultés de progression à pied, ou corde lisse au-dessus des bâtiments puisque l'aire d'atterrissage sur le bâtiment 2 a été détruite par les tirs de mortier, là est la question. Finalement, compte tenu de l'urgence, la descente en rappel est choisie, au-dessus du bâtiment 2.

Au-dessus du fracas des armes un frottement d'air caractéristique des hélicoptères devient de plus en plus présent. Les yeux se lèvent au ciel, les bras se tendent montrant l'oiseau de métal mais les insurgés n'ont heureusement pour l'instant, pas d'arme lourde.




L'appareil se stabilise au-dessus de la plate-forme, deux câbles se déroulent aussitôt et déjà, les combattants d'élite glissent jusqu'en bas avec une rapidité presque surhumaine.



Alors que les hommes atterrissent sur le toit, le mitrailleur de gauche repère le tireur RPG qui a détruit l'enceinte du bâtiment. Un rapide appel au pilote pour qu'il place idéalement l'appareil et une pluie d'enfer s'abat sur le groupe insurgé. Mieux vaut prévenir que guérir. Le groupe visé n'a pas le temps de réagir et le tireur ainsi que son chargeur sont purement et simplement hachés menu par le tir dévastateur du faucon noir.



Pendant ce temps, le groupe 2 des FS descend à l'étage inférieur. Leur objectif est de traverser la rue pour rallier au plus tôt l'ambassade. Le groupe 1 des FS se positionne sur le toit et soutenu par l'équipe de tireur d'élite lourd commence à repérer les cibles potentielles dans les rues. Bingo ! Un groupe ennemi est planqué derrière un minibus. il semble prêt à donner l'assaut à l'ambassade.





Dès le premier tir, le groupe se jette à terre comme un seul homme. Mais les forces spéciales sont redoutables au tir. Trois hommes s'écroulent dont deux touchés à mort. S'ensuit un léger flottement dans le groupe, les survivants étant sérieusement ébranlés par cette action soudaine.



Le combat continue. Un groupe planqué sous des arcades prend pour cible le commandant Martin, responsable de la sécurité de l'ambassade. Mais Martin a fait toutes les dernières guerres, il arrose le groupe en premier. Un insurgé est aussitôt mortellement touché et le tireur RPG s’effondre, blessé. Malgré le stress, les insurgés ripostent mais ratent leur tir.





Toutefois, un autre groupe à proximité prend lui aussi le commandant pour cible. Malgré le gilet pare-balle, l'officier tombe sur les genoux, ce sera sa dernière mission. Troisième décès côté français.





De l'autre côté de l'ambassade, Harry et ses équipiers veillent.



Inconscients du danger, quatre insurgés tentent de s'infiltrer. Mal leur en prend. Venant d'apprendre la perte de leur chef par les communications internes, les gardes sont, comment dire... énervés, professionnels mais... très énervés.
Deux hommes ont rendu l'âme avant même de toucher le sol, dont le chef de la cellule. Ne s'attendant pas à cela, les deux restants se retrouvent fortement ébranlés.





Alors que les échanges de tir sont toujours aussi virulents, un autre groupe s'approche de l'ambassade. Face aux paras du RPIMA. Ceux-ci ne font pas dans la dentelle. Ils dégoupillent deux grenades et les balancent sur les assaillants, le tout arrosé d'une rafale de Famas. Le résultat ne se fait pas attendre. Il y aura cinq veuves de plus ce soir...





Cependant, les insurgés ne semblent toujours pas lâcher. Deux pickups armés l'un d'une 12,7, l'autre d'une mitrailleuse légère, roulent dans les ruelles étroites en direction des combats.





Bien que les pertes s'accumulent chez les insurgés, l'arrivée des renforts viennent combler les manques. Et surtout, avec des troupes plus aguerries que celles présentes jusqu'à présent. Alors Camerone ou pas Camerone ?


Quelques autres photos pour le plaisir :

Ouahhhhh!!!!! Ta plume est toujours au rendez-vous Maître Jean et c'est un plaisir à lire comme à voir.
et Les dernière figurines de sieur raph qui rentrent dans la danse sont magnifiques ... je vais craquer !!!! les snipers sont Ouahhhhhh ....

Ah oui, là ça claque ... les voir en action et peintes, c'est magnifique.

Et bravo aussi pour le récit... passionnant...

Merci les amis. Honnêtement, j'adore ces figs ! C'est pour cela que je t'en ai recommandé.

Chouette CR, superbes photos, on en redemande !

Merci pour la suite !
Et ça fait plaisir de voir les FS de Raph en action sur la table.

Passionnant !
Les Figs des Français ont des poses et attitudes bien vivantes !

Et voilà, dernière ligne droite. Pour l'instant, les défenseurs tiennent mais leur nombre diminue peu à peu. Certes, des renforts de poids sont arrivés mais les insurgés en ont reçu bien plus. D'autant que des mitrailleuses lourdes semblent faire leur apparition avec des pickups techniques. Rien n'est joué, ni d'un côté, ni de l'autre.

Tour 6 :
Puisque nous parlons de pickup, celui équipé d'une 12,7 attire le regard de l'équipier de Martin, le tireur d'élite français. Il donne à son compagnon les informations nécessaires pour ajuster la cible. Le tireur de la 12,7 s'effondre aussitôt dans la caisse du véhicule, c'est fini pour lui.





Mais déjà, un autre pickup à l'identique déboule sur le champ de bataille et vient se garer le long de l'enceinte de l'ambassade.



C'est la fête des tireurs d'élite. Celui des forces spéciales aligne dans sa lunette un membre de l'équipe d'observation pour les tirs de mortier. Bien que caché derrière une rambarde, l'insurgé n'est pas passé inaperçu. Histoire de ne pas prendre un second tir d’artillerie, le français anticipe et élimine sa cible. En fait, l'individu n'est que blessé mais dans tous les cas, hors de combat. Carton plein (c'est le cas de le dire) pour les tireurs d'élite français qui donnent ainsi un peu d'air à la défense.



Et coup de théâtre, c'est déjà la fin du tour...


Tour 7 :
Soudain, le chauffeur de pickup sans tireur semble tenter le tout pour le tout. Le moteur s'emballe, les roues patinent puis le véhicule part à fond vers l'ambassade. Véhicule suicide ? Logiquement non. Le pickup s'arrête à un angle de l'enceinte.



Pour les insurgés, le message est clair. Le véhicule servira d'échelle pour franchir l'obstacle. Aussitôt, deux survivants d'une cellule ennemie se ruent vers l'objectif. D'un pas alerte, ils sautent sur le capot et déjà l'un d'eux franchit l'enceinte, tombant nez à nez avec les paras du 1er. L'ennemi est dans la place !





Pour ne rien arranger, les paras sont sous le feu d'un autre groupe. Un des leurs tombe, touché mortellement.




Simultanément, un autre groupe, complet celui-là, se rue à l'assaut. Tandis que d'autres, trop éloignés, se rapprochent dangereusement. Le commencement de la fin ?





L'autre pickup reçoit lui aussi son lot d'assaillants. Pendant que ceux-ci grimpent sur le véhicule, le servant de la 12,7 retourne son arme vers l'ambassade pour appuyer la manœuvre. Mal lui en prend car Harry et ses camarades veillent. Comme à leur habitude, ils ne font pas dans le détail et arrosent copieusement tout ce qui touche de près ou de loin le véhicule ennemi. Le servant est tué et deux autres insurgés sont blessés. Voilà qui est fait ! (J'aime bien "ce" Harry", efficace le garçon...)





Pendant ce temps et tandis que d'autres échanges de tirs se font sans grande incidence, dans le bâtiment 2, le deuxième groupe des FS débouche à l'extérieur.




Le bras droit du chef des insurgés et son garde du corps sortent d'une ruelle. Aussitôt l'équipe en charge de la défense de l'enceinte les prend pour cible. Les deux ont leur sort scellé et mordent définitivement la poussière.





Dans la foulée, un autre groupe semble vouloir traverser l'espace qui les sépare des défenseurs. Est-ce là aussi l'assaut général ? Les insurgés reçoivent eux aussi un tir efficace et deux d'entre eux tombent, l'un mort et l'autre blessé. Le reste du groupe ressent une sorte de flottement et se retrouve ébranlé.



Allez, encore un ! Après avoir vu les défenseurs tirer sur le chef, des insurgés se ruent à l'assaut de la brèche ouverte par la roquette RPG. Un terrible combat au corps à corps s'engage alors. Deux combattants tombent de part et d'autre.





Le combat continue. Gabrielle, ancien sergent dans l'armée française reste seule face à deux combattants. Elle en a vu d'autres. De toute façon, elle n'a guère le temps de réfléchir ou d'avoir peur. C'est l'instinct de survie qui joue dans ce cas ou peut-être encore plus encore, son instinct de guerrière. Non sans mal et séquelles, elle sort victorieuse de ce combat à mort.




Voyant la situation s'aggraver, le chef des FS sur le toit décide d'interdire tout accès de l'ambassade à l’ennemi. Les hommes à l'abri du minibus sont pris pour cible. Lui et ses compagnons font un carnage, éliminant du même coup, un reste de groupe et le dernier groupe arrivé sur place.  





De son côté, le tireur d'élite qui s'est réorienté élimine définitivement un insurgé sur un toit en face d'ambassade.





Et pour finir, les deux survivants du RPIMA font payer aux intrus la perte de leur compagnon.



A l'issue de tout ce carnage, la partie s'arrête là.
Résultat des courses. Victoire française de très loin. Avec seulement la perte définitive de 5 combattants dont le chef principal de l'ambassade (CDS) et 3 blessés. Les insurgés perdent 45 tués et trois blessés avec les chefs en conséquence. Il reste encore du monde mais plus assez pour gagner. De toute façon, le moral n'est y plus, forcément.



Très très intéressant, je trouve en termes de situations ludiques, qui je pense, se rapprochaient de ce que l'on peut imaginer du réel. Je ne suis pas une référence en terme de temps de jeu. Déjà, parce que j'aime justement le prendre, puis, comme je le disais plus haut, prendre des photos est extrêmement chronophage si l'on veut un minimum de résultat. Je suis impatient de remettre cela, autant pour jouer que pour le partager avec vous. C'est juste une question de courage pour ce qui est de sortir et ensuite ranger tout l'ensemble...

C'est très beau et très intéressant. Surtout ne t'arrête pas.
On en redemande.

Merci.

Super Jean !!!

pour la musique d'ambiance de "La Fête A l'Ambassade" j'ai ce qu'il faut :

https://www.youtube.com/watch?v=LIdmGLn-Gnk

A noter que Merguez-partie serait par contre de très mauvais goût

Euh.... je ne suis pas si sûr que cela...

Bravo jean Pour ce CR et surtout tes impressions. je vais dans ton sens dans le fait que préparer et pouvoir en faire une histoire, et bien la chose la plus intéressante dans ce genre de jeu de table.....  J'imagine que tu es encore en mode Solo et j'aimerai avoir ton retour sur ça.. car je prépare une table avec une histoire que j'aimerai expérimenter en solo avant d'y jouer avec un "adversaire"..

Merci Rodolphe. Je joue effectivement tout seul mais n'utilise pas le mode solo de la règle (qui est très bien en dehors de ça). En fait, je joue le rôle des deux joueurs, en essayant d'être le plus impartial et logique possible.

Jean46 a écrit:Merci Rodolphe. Je joue effectivement tout seul mais n'utilise pas le mode solo de la règle (qui est très bien en dehors de ça). En fait, je joue le rôle des deux joueurs, en essayant d'être le plus impartial et logique possible.

Excellent ! j'y avais pensé..... C'est effectivement le meilleur moyen de préparer un scénario..... reste après à avoir deux joueurs qui se lancent dans la partie après pour voir comment cela fonctionne vraiment.... car après c'est toujours une question de jets de Dés et surtout de manière de jouer.

Passionnant. Et motivant.
Merci beaucoup pour le temps que cela t'a prit de prendre ces photos et de rédiger ce compte rendu.

Merci. Quand on aime, on ne compte pas, enfin si un peu quand même... Nous dirons, un certain temps...

Jean46 a écrit:Merci. Quand on aime, on ne compte pas, enfin si un peu quand même... Nous dirons, un certain temps...

Comme le temps de refroidissement du fut du canon ...

Superbe CR... il ne manque que des Ferrero Rocher !  

Merci. J'y avais pensé, même pour y faire référence dans le titre, mais bon...